V -L’EMPREINTE PIEZOGRAPHIQUE AU LABORATOIRE

Le travail que nous allons vous présenter est réalisé à partir d’une empreinte en Adheseal : (photo :5)Au laboratoire nous recevons donc l’empreinte piézographique 1′ après un transport précautionneux dans un bac contenant de l’eau et des glaçons, en faisant bien attention à ce qu’il n’y ait pas de choc avec les bords du récipient. Préalablement, trois trous sont percés dans la base résine, afin de pouvoir y glisser des mandrins de fraises. Une partie de ces instruments est ensuite prise dans un modèle en plâtre de façon à repositionner 1′ ensemble de la piézographie qui y sera collée et immergée pour le transport. Le socle devra être plus large que la base, afin d’éviter d’éventuels chocs. L’idéal est de trouver une boîte carrée dans laquelle s’insérera précisément le modèle en plâtre.
Cette empreinte nous donne l’espace prothétique avec le plan de montage des dents.
La coulée devra donc être effectuée dans les meilleures conditions possibles afin d’en conserver toutes les qualités requises en positionnant la base sur l’empreinte secondaire et les clefs en plâtre, vestibulaire et linguale, enregistrent ces faces. Ce qui permet de visualiser, après ébouillantage, le site du montage.



Dans le cas d’empreinte effectuée en cire buccale, il est indispensable que celle-ci soit traitée dans les plus brefs délais, du fait de sa modification volumétrique très rapide au contact d’une chaleur même faible. Les cires buccales sont d’un maniement assez difficile au cabinet dentaire pour le praticien et, par conséquent, il en est de même au laboratoire.
Une fois l’empreinte coulée et démoulée, nous obtenons l’espace dans lequel le montage des dents et la finition de la prothèse sera exécuté. (photos: 8 et 9)
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