Théorie de Jankelson.
En 1954 Jankelson écrit : « a aucun moment du rigoureux mouvement de mastication on ne peut déceler l’évidence d’un glissement. Le mouvement mandibulaire est lié à la nature de l’aliment. Il se traduit par un choc continu transformé en mouvement oscillant pour un aliment résistant au moment ou l ‘effort déployé s ‘amplifie. Il se traduit au contraire par un choc continu pour les aliments mous ».
Jankelson démontre qu ‘au cours de la mastication les dents n ‘entrent pas en contact. Il Démontre aussi que ce contact intervient quand l’effort dépasse son but ou pendant la phase de déglutition au moment ou l’arcade inférieure vient s’immobiliser contre l’arcade supérieure afin de fournir un appui suffisant aux muscles pour permettre la propulsion du bol alimentaire dans le pharynx. L ‘auteur écrit également « la théorie selon laquelle, pendant la mastication, les dents se déplacent les unes contres les autres selon un schéma caractéristique est aussi fausse que celle qui prétend que l’occlusion des dents doit être synchronisée avec les mouvements condyliens »
En 1959, Kurt établit, à l’aide d’enregistrements stroboscopiques, que seuls, les mouvements mandibulaires exécutés sans interposition d’aliments rappellent ceux des articulations.
Pour Jankelson et Kurt, les mouvements de glissement que Monson, Villain, Gysi et l’école gnathologique désirent retrouver et reproduire n ‘existent pas au moment de la mastication, ils interviennent seulement que dans la bruxomanie.
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