Les différents types de dispositifs inter occlusaux de fonctions différentes
1- les dispositifs de déprogrammation neuro-musculaire.
Axée sur la position physiologique du condyle (RC) visant principalement la relaxation musculaire. La liberté des mouvements fonctionnels apporte donc la réduction des douleurs musculaires. Ces dispositifs sont à surface lisse et couvrent l’arcade en totalité (maxillaire ou mandibulaire) ou ne présentent qu’une partie incisive, réalisés en urgence au cabinet ou au laboratoire. Ils sont parfois appelés « plaques de libération occlusale », ou « inhibiteurs de l’occlusion », ou plaques de reconditionnement neuromusculaire. », ou « dispositifs de désengrènement », ou plaques de décontraction musculaire ».2- Les dispositifs de repositionnement mandibulaire.
Cette gouttière est utilisée dans une position thérapeutique ne visant pas forcément une manipulation rétrusive de la mandibule. Elle est utilisée par exemple, lors de déplacement ou de compression méniscale. Elle reste pour autant la recherche d’une position physiologique dictée par l’articulation (ATM).Différents types de gouttières.
1- Gouttière de libération occlusale ou de déprogrammation neuro-musculaire.
Elle est utilisée lors :
De spasme musculaire sans cause identifiée. Des limitations de mobilité mandibulaire. Une impossibilité de décontracter les muscles masticateurs. D’absence de disclusion : béance antérieure (over-jet). De supraclusion importante. De perturbations des rapports d’occlusion, lorsqu’il y a un décalage important entre la relation centrée et l’intercuspidation maximale. Lors d’abrasion ou de déplacements dentaires aberrants. But de cette gouttière :- Elle empêche l’établissement de l’intercuspidation existante et fait donc disparaître les malocclusions.
- Elle augmente la dimension verticale.
- Elle entraîne la perte de la mémoire occlusale.
- Elle supprime les contractions musculaires.
2- Les dispositifs de repositionnement mandibulaire.
Cette gouttière est utilisée dans une position thérapeutique ne visant pas forcément une manipulation rétrusive de la mandibule. Elle est utilisée par exemple, lors de déplacement ou de compression méniscale. Elle reste pour autant la recherche d’une position physiologique dictée par l’articulation (ATM). Selon le Dr G. Graber : « l’équilibration de la denture chez les patients présentant une limitation des mouvements mandibulaires et des contractions musculaires est généralement possible après un traitement préalable au moyen de gouttières occlusales. Si l’on trouve simplement des contacts prématurés et si les conditions normales de guidage sont présentes dans le bloc antérieur, on peut procéder à un ajustement occlusal directement en bouche. Dans les autres cas, une analyse occlusale fonctionnelle au moyen d’un articulateur le plus adaptable possible est nécessaire par des localisateurs d’axe charnière ».Le Jig de Lucia et la butée antérieure.
En 1964, Lucia propose la réalisation d’un Jig pour permettre l’enregistrement de la relation centrée en conduisant les condyles par la contraction des muscles masticateurs vers la position la plus haute et la plus reculée dans la cavité glénoïde. En raison de la compréhension des rapports intermaxillaires, le Jig est devenu « butée antérieure » ou « butée occlusale incisive» . au lieu de demander au patient de serrer les dents sur le Jig, celui-ci est devenu un simple obstacle, lisse, sur le chemin de fermeture. Il intervient comme un dispositif de décontraction mandibulaire. Indications et contre-indications.Les Jigs et butées antérieures sont indiqués :
- Dans les situations d’urgence pour obtenir rapidement la décontraction des muscles masticateurs.
- Comme moyen d’enregistrement des rapports intermaxillaires.
Risques du Jig et de la butée antérieure :
- Compressions méniscales au niveau des A. T.M..
- Sa faible dimension interdit son utilisation pendant la période de sommeil.
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