Rôle des rapports intermaxillaire
Pour déterminer ces rapports intermaxillaires quatre méthodes peuvent être proposées.
- Une position de référence appelée relation centrée peut être obtenu par une manipulation de la mandibule. Dawson propose une méthode de manipulation bi manuelle qui permettrait d’obtenir la relation centrée par un mouvement d’ouverture buccale en rotation pure et réalignerait les pièces articulaires.
- Gerber propose, un enregistrement intra-oral par pointeau central afin d’obtenir une position non forcée des condyles au zénith des cavités glénoïdes respectives.
- Lieb utilise des repaires dentaires ainsi que des axes de symétrie pour déterminer la position intermaxillaire idéale.
- Jankelson propose d’établir la relation intermaxillaire grâce à l’utilisation d’un myo-monitor disposant d’électrodes cutanées de basse fréquence, sensées stimuler les unités dépendant du trijumeau. Cette position de référence est appelée relation myo-déterminée.
- Jeanmonod propose de repérer la relation intermaxillaire myo-déterminée à l’aide d’une gouttière ou d’un plan de morsure rétro-incisifs.
- Le Guern montre qu ‘une simple butée occlusale antérieure sur le chemin de fermeture permet une limitation de l’hyperactivité musculaire et donc une relation myo-déterminée.
Rôle du repositionnement condylien
Pour certains auteurs, comme Weinberg, c ‘est le défaut de position du ou des condyles mandibulaires qui serait à l’origine des troubles, et il serait possible de déterminer une position de référence condylienne idéale grâce à l’utilisation d’une technique radiographique très précise.
Pour d’autres auteurs comme Orthlieb, c ‘est au contraire les situations de pathologies articulaires qui imposeraient le recours à des gouttières de repositionnements mandibulaires, à visée strictement thérapeutique.
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